L’été indien : point de ralliement
Hautes Études Manuel nous a organisé un......
Hautes Études Manuel nous a organisé un......
De retour après huit mois sans posts......
De retour des montagnes, notre skateur Arsène......
Avec Manu, on a donné un coup......
Dans ce séminaire, nous nous demanderons s’il existe une expérience intrinsèquement esthétique, et comment il convient d’en rendre compte du point de vue de la philosophie de l’esprit et des sciences cognitives. L’expérience esthétique est-elle une forme de perception, d’émotion, ou les deux à la fois ? Révèle-t-elle des valeurs, esthétiques ou non, et si c’est le cas, est-ce au niveau de ce qu’elle présente ou du mode psychologique ou intentionnel dont elle relève ? La thèse que nous explorerons dans le séminaire est que la relation entre l’expérience et les valeurs esthétiques est plus ténue qu’il n’y paraît, et que la nature esthétique de l’expérience en question dépend essentiellement du contexte. Cette thèse, qui rapproche l’expérience esthétique de ce que les psychologues appellent une expérience métacognitive, est conciliable avec le réalisme des valeurs esthétiques. Nous tâcherons de dégager la nature des paramètres contextuels pertinents, en nous demandant s’ils concernent l’individu seulement ou également son environnement social. La relation entre l’expérience esthétique et l’appréhension de soi-même dans le monde naturel et social sera également abordée.
Le séminaire – ouvert à tous – proposera d’élargir aux conditions d’énonciation (situation/s, langue/s, localisation) la réception et la production de séquences langagières. Une problématique fondamentale qui s’impose dans des situations interlinguistiques et interculturelles afin de mesurer la compréhension entre co-énonciateurs dans une langue comme le français qui est notre point de repère.
Après avoir consacré deux années aux fondamentaux des esthétiques cinématographiques que sont la temporalité et la spatialité, on étudiera cette année sous quelle forme ces deux faces de l’ontologie du flux cinématographique entrent dans les diverses manières selon lesquelles les philosophes ont pensé le cinéma. L’hypothèse est qu’à ce jour les grandes « philosophies du cinéma » ont toujours été des mises en œuvre d’esthétiques cinématographiques spécifiques, et donc de manières spécifiques de conjoindre la question de la temporalité et de la spatialité. Chaque philosophie de ce type construit du même coup, soit explicitement soit en creux, une histoire spécifique du cinéma. En partant d’une analyse de trois figures marquantes dans le champ de la philosophie du cinéma, à savoir Kracauer, Deleuze et Cavell, ainsi que des implications esthétiques et historiographiques de leurs conceptions, on tentera en un deuxième moment de dégager les bases d’une philosophie « descriptive » du cinéma (en prenant appui notamment sur certains travaux menés en philosophie analytique tels ceux de Greg Currie et de Noël Carroll).
séminaire collectif du CRAL
Le séminaire – ouvert à tous – proposera d’élargir aux conditions d’énonciation (situation/s, langue/s, localisation) la réception et la production de séquences langagières. Une problématique fondamentale qui s’impose dans des situations interlinguistiques et interculturelles afin de mesurer la compréhension entre co-énonciateurs dans une langue comme le français qui est notre point de repère.