Calendrier

Large Image With Sidebar

2015-10_ouvalhermeneutique_couv
0

13 oct Où va l’herméneutique ? (lundi 12 oct 2015)

2015-10_ouvalhermeneutique_a

2015-10_ouvalhermeneutique_b

2015-10_ouvalhermeneutique_c

2015-10_ouvalhermeneutique_d

A/ Notes et mots

 

jean greisch
Gadamer / Vérité et méthode
L’herméneutique, sagesse de l’incertitude
Paul Ricoeur ou l’itinérance du sens (2001) – Grondin
la métaphore du cheminement
l’herméneutique, une Protée insaisissable, capable de toutes les métamorphoses
Entre ciel et terre, Jon Kalman Stefansson
Qui dit sens, ne dit pas seulement signification au sens linguistique du terme, mais également besoin de s’orienter
Ne vous hatez pas de juger, cherchez d’abord à comprendre

 

christian berner
pourquoi y a t’il du sens plutôt que pas de sens
De l’interprétation, un dictionnaire philosophique (Vrin)
revenir à un art de lire, au sens d’un art du déchiffrement, d’une pratique de l’interprétation
pas seulement de la chose écrite

 

claude romano – pascal engel
Tanabé, la structure de l’iki

 

marielle macé
comme lecteur, accepter une situation d’assujettissement face au texte
jean-chrstophe bailly
on ne reçoit pas un univers fictionnel, on y participe (jms)
faire l’expérience d’une forme
la lecture = geste, pratique, conduite
jean bollack, je n’ai d’allié que le texte dans sa difficulté, c’est la difficulté que le texte devient mon allié, mon compagnon
décrire la lecture dans sa dimension appropriante
la difficulté à maintenir, à ré-inventer l’attention à la littérature comme art du langage (genette, todorov, barthes, louis marin)
le formalisme=les conditions de possibilité du sens (JMS)
les objets d’art sont peut-être les modèles implcites, impensés des questions sur l’interprétation

 


 

B/ Informations

 

Institut protestant de théologie – Amphithéâtre – 83, boulevard Arago – 75014 Paris
Journée organisée par le CRAL-EHESS et le Fonds Ricœur sous la direction de Ioana Vultur (CRAL-EHESS), Claude Romano (Univ. Sorbonne Paris IV) et Olivier Abel (IPT Montpellier).

À l’occasion de la parution du numéro spécial de Critique, cette journée d’étude abordera le dossier historique de l’herméneutique (des herméneutiques ?) et présente les démarches qui aujourd’hui s’en réclament. Ses contributeurs, venus de plusieurs horizons, reviennent sur les figures les plus importantes de l’herméneutique au XXe siècle pour rendre compte de leur présence persistante dans notre paysage intellectuel et ils décrivent les voies actuelles de l’herméneutique en philosophie, en histoire, ainsi que dans le domaine de la littérature et des arts visuels. De la peinture au cinéma, nous assistons en effet à une prise en compte renouvelée de la signification des œuvres et des mondes qu’elles créent : l’herméneutique, en tant que théorie des mondes de sens, y acquiert une nouvelle actualité. On peut d’autant moins l’enfermer dans le cadre d’une discipline ou d’une doctrine qu’elle entre désormais en dialogue avec plusieurs disciplines et courants philosophiques. Plutôt qu’une théorie, elle est une façon d’aborder non seulement les faits littéraires, artistiques et culturels, mais notre rapport même au monde. Elle chemine de la théorie vers la pratique, des œuvres vers la vie. Nous ne saurions dire adieu à la question du sens ; ni, donc, à l’herméneutique.
Programme
Matin

9h30 : Jean Greisch: « Quo vadis hermeneutica : l’herméneutique comme sagesse de l’incertitude »
10h15 : Christian Berner (Université de Lille 3) : « Interpréter pour comprendre. Réflexions sur les horizons contemporains de l’herméneutique »
11h : Pause café 15mn
11h15 : Pascal Engel (CRAL-EHESS) et Claude Romano (Univ. Sorbonne Paris IV): « Connaissance et interprétation »
12h15 : Pause déjeuner

Après midi

14h : Jean-Marie Schaeffer (CRAL – EHESS) et François Hartog (CRH-EHESS) : «Herméneutique et sciences sociales»
15h : Pause café 15mn
15h15 : Marielle Macé (CRAL – EHESS) : « Expérience, interprétation, usage »

READ MORE
1095x695-histoire
0

13 oct Fl : L’histoire ne préexiste pas au travail de l’historien (pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien?)

Reçu un dimanche matin.
Le personnage principal a été remplacé par A
Le jour par b
L’année par c
L’heure par d
Les minutes par e

 

Télécharger l’article en question, de Patrick Boucheron « La recherche de l’identité est contraire à l’idée même d’histoire »

 

Le b sept. c d:e, « A » <A> a écrit :

Chers amis,

Je vous envoie un entretien que j’ai lu hier où sont abordés certains sujets que j’ai parlé avec vous dans différents moments. 


Si bien le historien aborde tels sujet dans le contexte de la histoire, mutatis mutandi ils peuvent s’appliquer à l’ensemble de sciences sociales et humanités car le phénomène humain et social est toujours historique.

 

J’ai trouvé notable la critique à l’idée que « La recherche de l’identité est contraire à l’idéemême d’histoire » et qu’on devrait « refuser toute compromission avec l’idéologie identitaire et sa nostalgie d’un passé mythifié » 

Dans un sens proche, mais plus politique autre citation intéressant est la suivant: 

« Nous traversons un moment de régression généralisée où la pensée réactionnaire est en position dominante, même si les nantis de l’hégémonie culturelle qui tiennent aujourd’hui le haut du pavé continuent évidemment à se présenter comme luttant ­héroïquement contre le conformisme intellectuel. Dans ce contexte, une puissante ­injonction politique exhorte les historiens : rassurez-nous sur l’ancienneté, la consistance et la clôture de notre identité.

Face à ce poison contemporain, que peut l’histoire ? Elle doit être indisciplinée, refuser tout net toute compromission avec ce projet idéologique qui prétend emprisonner la société dans la nostalgie d’un passé ­mythifié »

 

En plus, j’ai trouvé aussi bien intéressant quelques idées qu’on pourrait considérer plus « méthodologiques »:

- que « L’histoire ne préexiste pas au travail de l’historien, il faut la reconstituer [...] selon l’expression [de] Henri-Irénée Marrou [...]« Nous connaissons du passé ce que nous croyons vrai de ce que nous avons compris de ce que les documents ont conservé. » …. Je pense que cela s’applique à n’importe quelle donne humaine soit du « passée » soit du « présent » 

- que l’historien [et n'importe quel personnes qui fait de la science sociale]  se pose la question qui est la base de toute enquête scientifique : pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien? [...] et ce quelque chose a toujours à voir avec le pouvoir.

-  le risque de l’histoire globale [que je pense que one peut généraliser a ne importe quel perspective globale] [...] une telle démarche risque toujours d’universaliser notre point de vue particulier d’Occidental en construisant de vastes fresques sur le modèle de l’histoire universelle. Elle s’éloigne de l’administration de la preuve et produit souvent de grands ­récits mal documentés, agençant comme un patchwork des savoirs hétérogènes : l’horizon s’élargit, sans contredire pour autant le grand récit surplombant de l’occidentalisation du monde. A l’inverse, ce que l’on appelle aujour-d’hui l’ « histoire connectée » s’attache à décrire les situations de contact à un moment donné, en un lieu précis, en une situation de rencontre intensément documentée » 

 

En fin, le texte, je pense, il est vraiment riche en idées et perspectives. 

 

Bon dimanche!

A

 

READ MORE